Prog – Dimanche 13 Novembre : Fête de la Pleine Lune

NAMO AMITABHA BOUDDHA

Aux membres de la communauté et à tous les bouddhistes,

« Il y avait plus de 2000 ans, durant le règne du 3e Roi Hùng, vivait un jeune adolescent, très pauvre du nom de Chu Dông Tu. Ses conditions karmiques l’ont poussé à « se lier » avec la princesse Tiên Dung. Ils menèrent une vie de couple simple et heureuse. Le bonheur d’une personne de ce monde se réduit à celui de la famille. Mais pour Chu Dông Tu, le bonheur dépassait ce stade de conception, grâce à sa rencontre avec le bouddhisme et son étude de la doctrine du Bouddha Thiên Su Phat Quang qui vivait dans la montagne Dao Quynh Tiên. Son éveil dans cette voie lui a permis d’amener la princesse Tiên Dung vers l’illumination ». Cette histoire a voyagé à travers le temps et l’espace des humains. Elle fût inscrite dans les textes anciens pour être reconnue comme témoignage et pour montrer que la pratique du bouddhisme s’est imprégnée dans les traditions du Vietnam depuis des décennies. C’est sur ce regard que l’origine de la culture vietnamienne a pu germer à partir de la graine que les ancêtres ont semée. C’est pour cette raison que toutes les cérémonies ainsi que les festivités imprégnées de la tradition et de la culture bouddhiste au Vietnam reflètent profondément le cœur de son évolution.

La cérémonie de la Pleine Lunedu 15e jour du mois d’Octobre selon le calendrier lunaire est représentée dans le monde des hommes comme un nouvel an (Ngày têt). Pendant l’époque du 6e Roi Hùng, le Prince Lang Liêu avait utilisé le « nouveau » riz, venant des nouvelles récoltes pour produire les spécialités de Gâteaux typiques du nouvel An (Bánh chưng, bánh dày) en offrande à son père, le Roi. C’est en mémoire de cette tradition ancestrale, que pendant la fête de cette pleine lune, chaque famille offre à l’autel de leurs ancêtres ces gâteaux traditionnels produits avec les différents types de riz autour de belles compositions florales. Cette pratique est l’application du proverbe ancestral suivant : « Pendant la première pleine lune, celui qui est assidu, portera les offrandes, et pendant la dernière pleine lune, chacun devra porter ses propres offrandes ».

Pour d’un bouddhiste vietnamien, cette période tombe pendant une période où la pratique spirituelle est importante. Cette « dernière » phase est une occasion pour les bouddhistes d’approfondir leur pratique sur la méditation dans la récitation, celle des souhaits sur le Soutra du Bouddha Amitabha, cela pour ramener la Paix et le vent de l’Harmonie au monde, et aussi pour demander à l’esprit de nos ancêtres de protéger les biens vitaux et le bonheur de la famille.

Le rituel porté vers les ancêtres selon la coutume du Vietnam se réalise dans un état de respect et de gratitude, il est dit : « l’arbre a toujours un pied nouveau pour soutenir les nouveaux bourgeons comme l’eau qui a sa nouvelle source pour nourrir les océans ». La réalité de cette pratique est une des beautés de la culture spirituelle laissée par les ancêtres.

C’est dans cette profonde signification sacrée que la pagode Thien Minh organisera cette cérémonie de  la « dernière » pleine lune, bien qu’elle a fourni cette année de grands efforts qui ont porté ses fruits dans les différentes grandes fêtes durant l’année, telles que la fête de la première pleine lune, la fête de Vésak, la fête de Vu Lan, la cérémonie d’ordination Quang Duc de la Sangha et la commémoration des Grands Maîtres. Cette cérémonie est aussi célébrée pour clore l’année spirituelle en cours. Durant cette période de fin d’année, différents événements bouddhistes se succèdent jusqu‘à l’événement du Têt, la pagode Thien Minh organisera donc

Le 15e jour du mois d’Octobre le Dimanche 13 Novembre 2011 à 11h
La commémoration du Bouddha Amitabha le 11 Décembre 2011 à 11h
L’anniversaire de l’Eveil du Bouddha Sakyamuni le 01 Janvier 2012 à 11h

La pagode invite les personnes de cette tradition, les bouddhistes et sympathisants bouddhistes à consacrer un peu de leur temps à venir au temple pour pratiquer la récitation des soutras, la méditation dans la récitation des noms de Bouddhas, et les souhaits pour le bien des êtres du monde visible, pour la continuité de ceux du monde invisible et pour la libération de ceux du bas-monde spirituel.